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De Denia à Aguillas
Denia c'est une marina pas trop agréable, un peu chère avec des sanitaires provisoires, du style algeco sur le parking de la zone technique, bref on s'y attarde pas. Donc nous voila repartis direction Cartagène, le vent n'est pas vraiment au rendez vous mais on a decidé de progresser tout de même vers le sud. En effet, le calcul est vite fait : soit on attend 4 jours pour toucher du vent, et on casque la marina au prix fort, soit on utilise un peu plus le moteur et on progresse...
C'est moins agréable de voyager avec du bruit mais on gagne du temps. La traversée va durer 2 jours, sur une mer d'huile par moments. Pour ne pas changer nos bonnes habitudes, on arrive de nuit, mais ici pas de problème particulier pour rentrer au port.
Ici l'accueil est sympa, chaleureux à toute heure, ça fait plaisir. En plus c'est pas cher. Le port est en pleine ville, la ville est belle avec plein de statues . Premier contrôle de police le lendemain matin, en fait la gardia civile contrôle tous les bateaux ici, faut dire que c'est aussi un port de la marine de guerre espagnole, ceci expliquant peut être cela. On verra aussi des paquebots énormes qui font escale, déversant des hordes de passagers qui partent à l'assaut de la ville,Nikon en bandoulière, posant d'une façon originale, s'ils ne le faisaient tous, à coté d'une statue.
Mais on ne peut pas rester plus longtemps, et c'est un nouveau départ pour Aguilas, pas très éloignée en fait pour cause de vent contraire. Le problème c'est que le vent du sud lève une mer hachée, très courte et que l'on ne progresse pas beaucoup au pres. On passe 3 jours ici du fait d'un coup de vent un peu fort sur la Mer d' Alboran, ce qui rendrait tout départ hasardeux, voire dangereux.
Aguillas c'est une petite station balnéaire un peu fantôme hors saison. Il n'y a que les bars qui fonctionnent le dimanche mais je pense qu'en Espagne c'est incontournable. Par contre ils savent bien compter, saison touristique ou pas, 30 euros la nuit !!!! En discutant un peu, je réussi a faire descendre à 25, mais tout de même !
Du coup après avoir consulté la météo et discuté avec le voisin de ponton, un indigène qui a l'air de s'y connaitre, on décide de filer lundi matin après avoir fait quelques courses au Mercadona du coin.
